Présences roumaines en europe

AuthorConstantin Frosin
PositionProf. Univ. - Université "Danubius" de Galati
Pages180-185

Page 180

Le mémoire présenté par E. Anchieri devant l'Assemblée du 17 juin 1972, inclut: «La stampa di grande tiratura, a vari orientamenti politici, delle capitali europee, rispecchio costantemente nelle sue colanne(...)diversi aspetti Page 181riguardanti le origini e l'evoluzione storica del popolo romeno, la lotta di questo contro 1'oppressione, la tradizione di romanità, la latinità della lingua».

Plus loin, on trouve: «Il processo del Memorandum suscito le proteste di alcuni notevoli scrittori e uomini politici, da G. Clémenceau a Giosue Carducci, da Emile Zola a Cesare Cantù, da Frédéric Mistral a Roberto Fava». (...) «Ma il popolo romeno ebbe il più costante aiuto da parte dei popoli europei di origine latina: italiani e francesi, che altamente si pronunziarono per la difesa della sua giusta causa».

On apprend ensuite que, pendant les dernières décennies du XIX-e siècle, la société "Carpati" et "La Ligue Culturelle" ont continué leur propagande en Italie et en France, concernant la situation des Roumains des provinces se trouvant sous le joug des Habsourgs et la légitimité de leur lutte nationale. La Ligue Culturelle a fondé des sections dans diverses villes européennes, dont Paris, Berlin, Anvers, Bruxelles. Parmi les membres d'honneur de cette Ligue, figuraient: Sully Prudhomme, E. Lavisse, Le Grand, Frédéric Mistral etc.

D'autre part, aux moments les plus importants de 1'histoire européenne, les peuples roumain, français et italien se trouvèrent aux côtés l'un de l'autre: ces relations avaient pour base la latinité de leurs langues et cultures, ce qui explique la solidarité de ces grands pays européens avec la lutte menée par les Roumains en vue d'accomplir 1'union de leur Etat national.

Au risque de nous répéter, nous dirons que des personnalités marquantes de la vie politique, culturelle et scientifique européenne, comme G. Clémenceau, Em. Flourens, E. Lavisse, Frédéric Mistral, ainsi que de nombreux sympathisants de Belgique, d'Italie, de France, de Suisse ont manifesté leur adhésion à la lutte pour la liberté nationale des Roumains transylvains.

Cette solidarité est reconnue et confirmée avec une telle vigueur, qu'on peut lire sur le Journal des Etudiants de l'Université de Bruxelles du 21 mai 1892: « (...) l'appui moral qui affermit le cour et le réchauffe ne manquera pas à nos frères roumains, et la Belgique de l'Occident n'oubliera pas la Belgique de 1'Orient». Nommée par ci la Belgique de l'Occident, par là Le Petit Paris - il s'agit de la capitale Bucarest, la Roumanie a - depuis toujours - été un pays européen. Ceux qui s'acharnent contre nous ces derniers temps, devraient savoir que, dans ce pays, il ne se perpètre ni les crimes odieux, ni les délits monstrueux dont parlent à satiété les journaux occidentaux! A preuve, il n'y aura jamais chez nous la situation pénible rencontrée en Irlande du Nord, en Pays Basque, en Algérie, ou même aux Etats- Unis!

Le peuple roumain s'est toujours considéré comme organiquement intégré dans l'histoire et la culture de l'humanité: il n'a jamais été indifférent à ce qui se passait dans le monde, en général, et sur notre continent, en...

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