False Psychology Treaty for Translators

AuthorConstantin Frosin
Pages587-592
Interdisciplinary Dimensions of Communication Science
587
False Psychology Treaty for Translators
Constantin Frosin1
Abstract: The publication of a book containing translations of our great writers should not leave anyone
indifferent, even less the experienced translators. By using objective criticism an d based on examples from
translations, we have chosen in this study to examine the feat, as we say, the feat of Annie Bentoiu, for the
translation o f Eminescu, for the reason that his translation of the LAC is resumed in 4 covers. This poem is
viewed under the microscope by the translator's experience of more than 200 books, turned from a ll sides and
seams, and commented. The criticism is sustained; the bad translation approaches are unraveled.
Keywords: Eminescu; translators; translations
Nous aurions pu intituler (directement) cette étude Cinquante poèmes (Eminescu, 2000) ou comment
ne pas traduire Eminescu… La délicatesse nous en a empêché… Nous ne connaissons pas Annie
BENTOIU, nous savons que sa mère a été française, suisse plus exactement… Mais cela n’est pas
évident, hélas ! En plus, ce livre est paru en 2000, quand MIHAI EMINESCU a été déclaré par
l’UNESCO le Poète de l’Année. Le bel home/heaume/âge… Enfin, on y arrivera…
Pourquoi « Faux traité de psychologie » ? Pour la bonne raison que cette (modeste) étude n’a rien à
voir avec un traité, d’autant moins un de psychologie (pas même en résumé !). Et pourtant, nous nous
sommes toujours demandé qu’est-ce qui peut bien pousser certains traducteurs / certaines traductrices
à s’en prendre à la mémoire de notre Grand Poète… Quel frein rongent-ils pour qu’un jour ils
prennent le mors aux dents et la plume pour traduire (ou trahir ?) Eminescu ? Considèrent-ils que c’est
un obstacle à absolument franchir, afin d’être couronné Traducteur ? Sont-ils hantés par la nécessité de
le faire à tout prix ? A tort et à travers ?!
Pour traduire un tel Poète, il faut l’avoir lu dès son âge le plus tendre, puis avoir repris sa lecture de
temps en temps, à bon nombre de reprises, pour le comprendre, le pardonner (quand il fait erreur ou
quand il n’abonde pas dans notre sens) et puis, pour l’AIMER, au point d’éprouver le besoin
impérieux et irréfragable de le dire dans toutes les langues, ou du moins dans celle que l’on connaît le
mieux… A partir de ce jour-là, l’on ne peut plus tenir en place et les mains vous démangent
d’entreprendre la réécriture des saintes écritures éminesciennes. J’ai bien dit réécriture, car il s’agit de
le récrire, et non pas de le traduire au bas mot (sic !), puisqu’on le considère comme intraduisible…
Seulement, il faut attendre le moment de grâce, l’état alpha, lequel permet de se détacher de tout ce qui
est, afin de s’attacher au seul, à l’unique EMINESCU !!! A ce moment-là, tous ses problèmes
1 Professor, PhD, Faculty of Communication and International Relations, Danubius University of Galati, Romania. Address:
3 Galati Blvd, Galati 800654, Romania, Tel.: +40372 361 102, Fax: +40372 361 290. Corresponding author:
constantinfrosin@univ-danubius.ro.

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